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La Norvège et le soleil de minuit: les Lofotens

 

À la hauteur du cercle polaire

Notre mois dans le petit village d’Utskarpen tirait à sa fin, et la suite des aventures reprenait doucement son rythme effréné. Où est-ce qu’on va? Qu’est-ce qu’on fait? À vrai dire, on en avait aucune idée. Les locaux nous parlaient des incontournables iles Lofoten, qui sont situés tout au nord du cercle polaire. Le tout semblait comme une bonne destination, mais de quelle façon allions nous franchir cette nouvelle étape. En vélo!? Ouais pourquoi pas! En plus, on peut coucher n’importe où et pêcher sans permis. Parfait! Un petit budget et des tas aventures nous attendaient.

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0220.jpg” title=”Nos vélos dans les Lofotens” alt=”Nos vélos dans les Lofotens” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Il faut mentionner, que malgré leur position géographique, ces iles sont favorisées par un fort courant chaud, ce qui les rendent tout juste supportable pour du camping à cette période de l’année (mi-juin), mais c’est tout juste. N’ayant q’un petit sac de couchage très compact et très peu pratique dans de tels circonstances, je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. Mais bon, l’aventure c’est l’aventure, ça devrait aller. On organise la location des vélos, un itinéraire potable tiré d’un guide vélo, un début en douceur grâce à un couchsurfing dans notre ville de départ et vla! on était prêt. En tout cas, c’est ce qu’on croyait.

Il faut également mentionner que j’adore me concocter des super plans, surtout quand la situation en elle-même est déjà bien épicée. C’est un bon réflexe de gars, que de prouver à sa tendre moitié, par des plans qui semblent tellement extraordinaire, sur papier. On voit big, et rien ne nous arrête lorsqu’on veut impressionner. En gros, j’avais l’idée folle de cuisiner le poisson sous toutes ses facettes. En soupe, grillé, en fish ‘n chip, en fish cake, etc. Je trouvais trop bien qu’on pouvait se nourrir des produits de la mer à chaque jour, et je voulais surprendre quotidiennement ma douce moitié par des plats originaux et typiques de la Norvège. En plus, on aura que ça à faire pêcher et manger! Parfois, j’ai les ambitions plus gros que la panse! Se rendre du point A au point B en vélo, pêcher sur le chemin, trouver un endroit pour camper à l’arrivée, installer le campement, cuisiner, manger, dormir; c’est dur de tout combiner dans une seule même journée!

 

Les mésaventures commencent

Bref, j’avais prévu gros! Et un peu trop lourd également. Dès notre arrivée, pour récupérer les vélos, le monsieur location n’envisageait pas trop de me voir partir avec tout mon équipement; bouffe, sac, matos de photo, laptop, etc. Mais je suis un toff, je lui assure que tout ira bien. J’ai quand même un peu d’orgueil! Pas une moumoune… Et bien, la première journée, après quelques heures de vélo dans les jambes, j’avais le beau mot moumoune d’étampé dans face! Avec mes deux sacoches à l’arrière et mon petit charriot qui me suivait, le tout pesant dans les 35kg (77lbs) au total, j’avais l’impression que le voyage ne serait pas si agréable. J’avais, comme on pourait dire, le goût de garôcher le !#$@# de vélo au bout de mes bras, le plus loin possible dans la mer. J’en avais plein le cul. C’était horrible, je sentais tout me tirer vers l’arrière à chaque coup de pédale. J’en appelais à l’aide des Dieux, peu importe leur origine, j’avais besoin d’un miracle pour arriver à terme. Montée après montée, c’était littéralement pénible. Je ne sais même pas si c’était plus rapide de marcher ou de rouler. J’en pouvais plus. Du coup, dès la fin du premier jour, improvisé par manque d’énergie, l’idée d’aller pêcher était loin dans ma liste de priorités. Alors, on oublie la cuisine locale de poisson, on mange des nouilles ce soir chérie! Et puis, dodo…

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0013.jpg” title=”Notre tente à Ballstad” alt=”Notre tente à Ballstad” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Le lendemain matin, gonflé à bloc, j’attaque la première montée! Et vla! mon énergie de la journée qui s’envole en quelques minutes. Le temps de la descente pour reprendre mon souffle et malchance. Patlak! voilà la roue de ma remorque qui éclate de tout son long. Merde! Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant? Faudrait bien appeler le mec des vélos. Après de longues discussions, sans trop se comprendre vraiment, car le réseau sur les iles n’est pas vargeux, on s’entend pour qu’il récupère la remorque et une partie de notre équipement. Il nous le rapportera dans une semaine, lorsqu’il viendra récupérer les vélos à l’autre bout de l’ile. En gros, on récupère l’argent de la location de la remorque, j’ai quasi 25kg (55lbs) en moins, le gros sourire dans la face et les jambes d’une soudaine vigueur. Pourquoi est-ce qu’on a pas pensé à tout ça plus tôt? Bon, on s’en fou, let’s go!

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[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0081.jpg” title=”Moi et la fameuse soupe au poisson à Chico” alt=”Moi et la fameuse soupe au poisson à Chico” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Tout se passe à merveille, la pêche est bonne. On réussi à trouver un endroit fort sympathique avec une table de picnic en prime pour cuisiner. Bref, mon plan semble marcher à merveille. Au menu, soupe de poisson à la Chico! Tu vois ma belle, c’est ça la vie avec Chico! La peau du ventre bien tendu, le sommeil nous raccompagne très facilement à nos quartiers. Le lendemain matin, on regarde nos voisins de bord de route dans leur gros camper-van et on se dit qu’on est des vrais aventuriers. Que le grand air, le camping, la pêche, le vélo, que ça! c’est du vrai. Zéro pollution ou quasi, à l’air libre toute la journée, en pleine forme, remplit de vitamines soleil, on se sent big, notre moral est à son comble. On arrive rapidement à destination, Ballstad, au jour 3, et on réussi à se dénicher tout un campement. Perdu dans un bout d’ile, seul au monde, la plage devant nous, c’est le temps de sortir la canne à pêche. Chérie je reviens avec le souper! Bières à la main, canne à pêche de l’autre et couteau en poche, je me sens très mâle. J’arrive au bout d’une grève et là, et bien j’attends. La pêche c’est long quand même. Il faut de la patience, du calme, d’être un avec son fil. Plusieurs bières passent et toujours rien. À vrai dire, ma petite canne à pêche assez cheapette ne m’inspire pas grand confiance. Mais bon, faudrait au moins que ça mordre.

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0122.jpg” title=”Les prises du jour prêtes à se faire vider” alt=”Les prises du jour prêtes à se faire vider” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

J’attends toujours. Rien, lance, rembobine, relance, avec un angle, un coup de poignet de plus, dans le sens du courant, la patte en l’air, le pied sur le rocher, une petite pissette en passant, et toujours rien. La seule amélioration, c’est mon taux d’ alcoolémie. Et tout d’un coup, pur miracle de la vie, ça bouge, ça tire. Oh yes! J’imagine déjà le beau filet cuire sur le feu de bois au bord de la plage avec le soleil de minuit à pertes de vue. Doucement Maxime (rendu là, je-me-par-le), on veut pas le perdre. Dou-ce-ment. Il est pas pire en plus. Et vla! qu’il se coince dans le rocher. Fuck! Tire, descend, remonte, donne du lousse, même si je suis qu’à 1 mètre de ce foutu poisson, il n’y a rien à faire, il est pris là, le $%@$#. Coupe le fil, perd l’hameçon et recommence. 

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[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0143.jpg” title=”Poisson cuit au feu de bois” alt=”Poisson cuit au feu de bois” align=”sws_frame_right” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Beaucoup plus zen, 15 minutes après, je réussi finalement à pêcher un plus petit et un de bonne taille. Ça suffira, de toute façon, j’ai pu de bière. Je rentres tout fier de pouvoir survenir à nos besoins alimentaires. Je suis un vrai mâle, c’est confirmé! Je nettoies tout ça, comme on m’a appris, devant la contemplation de ma dulcinée. Je prépare le feu de bois, les filets, la belle braise de cuisson sans aucun problème, je suis tellement mâle. Et sans rire, c’est pas pour me vanter, mais c’est un des meilleurs repas qu’il m’est arrivé de faire. Zéro équipement de cuisine convenable, simplement des aliments frais, un endroit formidable et de la bonne compagnie. 

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Il ne faut jamais se fier au début de soirée

Le lendemain, nous arrivons à l’auberge de jeunesse, qui s’occupe de fournir un traversier afin d’éviter un long tunnel de 2.5km tout en pente et sans air. Pas aujourd’hui, va falloir revenir demain. Aucune problème! On est bien ici et en plus on a pas encore eu le temps d’aller consommer une agréable bière froide au bar du bord de l’eau. De retour au campement, je me sens partant pour une autre partie de pêche! J’invite Alizé, histoire d’impressionner. On s’installe au même endroit que la veille, mais en moins de 30 minutes, le constat est beaucoup moins fameux qu’hier. Tous les hameçons ont été perdus en tentant de rapporter mes poissons. Trois putains d’hameçons perdus dans la bouche de ces fatidiques petites bêtes. Mon humeur étant à son sommet, rien à rapporter pour le souper, j’en profites donc pour éclater ma canne à pêche par terre. Grosse qualité sale, je me dis tout bas. Gros cave! On a plus de canne à pêche maintenant, j’enchaine quelques secondes après. Bon, plan B, on a des nouilles. Maudites nouilles, même cuites sur le feu de bois, le goût me revient pas en bouche.

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0123.jpg” title=”Le fameux feu de camp à la Chico” alt=”Le fameux feu de camp à la Chico” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Après ce fabuleux festin de pauvre, il fait toujours clair. On est en pleine saison du soleil de minuit et on a pas trop le goût de se coucher, malgré qu’il est bien 23h00 passé. L’humeur est, comme on pourrait dire, pas trop à son sommet. En route! On va se changer les idées au petit bar du patelin. On choisi la bière la moins chère à 16$ (oui oui, 16$!) et on la déguste tout dou-ce-ment. On fait le plein de Facebook et autres dépendances numériques, pendant qu’un grand tata semble faire de l’oeil à ma douce. Étant maintenant officiellement mâle agréé, je m’en fais pas trop. Je le laisse courir, et s’il fait son move, là il va savoir comment je m’appelles.

Ce que je ne savais pas, en fait, c’est qu’il voulait simplement nous inviter à une partie de pêche nocturne. Cool! Méchant adont. Mais, au fait, pourquoi nous? Ça semble louche tout ça, mais quand même, on se prête au jeu. Allez go! Une excursion de pêche nocturne, dans les Lofotens, avec un vrai pêcheur, graits, la bière encore pleine à la main, d’accord! Enfile la combine, apporte la caméra, on va prendre notre revanche (en fait ma revanche) sur ma malchance du jour même. 

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0065.jpg” title=”Bateau de pêcheur conduit par Chico” alt=”Bateau de pêcheur conduit par Chico” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Et ce fut, toute qu’une belle revanche! Aux abords du navire, dirigé par capitaine Sir Chico, je prends les commandes, fièrement, du bateau à travers les bancs de poissons environants. Car oui, le fameux pêcheur-marin, me laisse naviguer le bateau de location à mon aise. Il a beaucoup trop de fun à jouer avec sa canne à pêche et je semble avoir l’oeil (ou la chance du débutant, appelez-ça comme vous le voulez) pour dénicher les bancs de poissons. Moi ça me comble, je conduis un bateau. Dah! La récolte: 1 macro et 1  cabio. De retour à terre, remis de nos émotions, le capitaine nous invite à apprêter la récolte en fish n’ chips avec une bonne bière sous son bras. Pourquoi pas! Ayant tout juste l’impression d’être sortie d’un rêve, on ne comprend pas trop ce qui vient de nous arriver. Ça doit être notre bon karma qui rapporte. Je ne vois pas d’autres explications. Il est 3h du matin, le soleil se lève, le sourire au lèvre, le coeur rempli d’émotions, autant que notre ventre bien tendu, nous rentrons dormir au campement.

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La fin du séjour à vélo

Pour la suite, ce fût que du bonheur, de la pluie également, mais que du bonheur. De l’autre bout de notre traversier, nous arrivons dans un petit village assaillit de personnes du 3e âge. Peut-être l’ouverture du nouveau complexe de condomniums? Qui sais. Bon, continuons. Sur le chemin, nous croisons, trempé par la pluie battante, d’autres cyclistes qui parcouraient l’ile à sens inverse. Des italiens, en mode léger et hightech. On se regarde, Alizé et moi, trempés jusqu’aux os avec notre équipement hors d’usage et en rien adapté aux circonstances. Sous les regards intrigués de nos compatriotes, on éclate de rire. On a d’lair de deux vrais plouk! Bon, passons. On discute et tente d’échanger parcours et itinéraires avec eux, mais on ne joue pas dans la même ligue. Café terminé, nos deux excités s’en retournent à leur scelle. Nous, et bien, on se trouve un refuge afin de relaxer bien au chaud, pendant que la pluis battante s’exprime librement. Match de football de l’Euro à la télé et supporteurs allemands obligent, en cette saison du camper-van, nous passons un soirée mémorable. Outre le prix fastidieux de la bière, on en oublie quasiment qu’on est en plein voyage de vélo. Ça fait du bien, dû aux conditions météo désastreuses qui s’abattent. Le retour à l’air pur et frais en fin de soirée, fut moins pénible qu’on le croyait. Ayant quasi oublié de nous trouver un campement pour la nuit, mais sans aucune gène grâce à nos nombreuses consommations alcoolisées, je laisse mon côté givré s’exprimer dans le meilleur norvégien de base que possible. Ah oui! Une petite plage à quelques minutes à vélo, à l’abris de la route, tranquille. Excellent. Tusan takk! (mille merci), et hop en selle!

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0173.jpg” title=”Alizé en pose photo pour Quechua” alt=”Alizé en pose photo pour Quechua” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

L’endroit promis, fut à la hauteur de nos attentes. Ajouté à notre record personnel pour l’installation de la tente, c’était parfait. 8 minutes 12 secondes plus tard, on dormait déjà. Le lendemain, le réveil avait une haleine moins agréable, mais surtout remplit de nostalgie. On était aux derniers milles de nos aventures. Sans avoir eu le temps de verser une larme, le téléphone sonna. Dans 2 heures, hum-hum. Oui oui, nous sommes déjà en route. Hum-hum. Raccroche. Allez hop! on est loin d’être arrivé. Fini la nostalgie, il faut pédaler maintenant. On prend quand même le temps de déguster ces derniers moments. Cette petite île est vraiment aussi surprenante qu’on le raconte. 

On va être en retard, je te le dit. Allez plus vite! Et comme de fait, mon impatience porte fruit. Vlan! voilà la sacoche qui prend le bord. Les installations routières ne sont pas formidables et ma sacoche n’a pas aimé les secousses. !@#$%?&* je ressemble comme deux gouttes d’eau au Capitaine Haddock, une sacoche en moins. Ça va nous mettre encore dans les frais tout ça. Et bien non! Le mec des vélos en avait plus marre que nous de notre malchance.  Étrangement, il a repris l’équipement, les vélos et nous a remis notre lourd fardeau, avant même de nous conduire jusqu’au village. Sans frais additionnels, sans sourire non plus, faut pas pousser sa luck. Trois petits kilomètres plus tard (on était quasi rendu!), le temps de tout re-packter notre fardeau, on réalise que les distances ne sont pas les mêmes sur nos deux pattes. Le moral était bas, le froid était au rendez-vous, la fin du voyage arrivait à l’horizon et toujours pas de solutions où dormir. Heureusement, il ne s’en suffit que des conseils judicieux d’un local expatrié au look hippie pour nous remettre sur la route du sourire. Petite excursion de quelques minutes et on y serait, bien au chaud, protégé du vent entre les flancs de montagne. 45 minutes plus tard, le souffle coupé par la beauté des lieux et l’exercice d’y être parvenu, on installe le campement. Il faudrait également en profiter pour vider le garde-manger. Son poids n’est plus vraiment supportable.

[sws_picture_frame11 src=”http://marouflee.com/wp-content/uploads/bike_tour__0213.jpg” title=”Cuisine simple mais efficace sur la route des Lofotens en Norvège” alt=”Cuisine simple mais efficace sur la route des Lofotens en Norvège” align=”sws_frame_left” lightbox=”1″ album=”album”] [/sws_picture_frame11]

Avant de s’y lancer, Alizé s’offre une petite sieste permise à cette heure du jour, grâce au soleil de minuit. Pour ma part, je regarde mon restant de canne à pêche et les lieux qui nous entourent. Je ramasse une roche et le petit vers qui était caché dessous. Je tente ma chance. Plouk! ça d’lair de marcher, du moins le mécanisme. C’est plus difficile de rembobiner le tout, mais bon, c’est agréable quand même. Je me prête au jeu pendant quelques instants. J’améliore mon système sophistiqué d’une pièce de monnaie éclatante. À la hauteur de mes ambitions, un petit-mini-bébé poisson répond à mes appels. J’en ai la larme à l’oeil tellement il est mignon. Je renoue d’âme avec mon karma, la canne à pêche et ma malchance. Je le remets à l’eau, je souris et je prends un grand respire de soulagement. Je suis zen, mon karma est revenu. 

Sans rien avoir attrapé, je remontes au campement rejoindre ma douce bien au chaud sous la couette. Le voyage tirait à sa fin. Tout ne s’est pas déroulé comme prévu, mais au moins on est là, à deux, en train de s’aimer au beau milieu de la nature qui nous entoure. Les jours qui suivent furent que du pur bonheur. On s’est rendu jusqu’au bout, on l’a fait. Et la suite de nos aventures ne saurait se cacher bien longtemps…

 

 

 

 

 

À suivre, direction l’archipel de Traena, mercredi le 7 novembre prochain

 

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